À ce qu’il paraît à Rennes, les vieilles maisons se vendent bien…
On le sait, le marché immobilier, à Rennes encore plus qu’ailleurs est nettement coupé en deux : d’un côté l’ancien, de l’autre le neuf. Après une crise immobilière qu’il ne faut pas minimiser, le marché immobilier rennais est reparti très vite et la tendance de ces derniers mois était plutôt à la stabilisation. Alors que de nombreux projets de développement de la ville voient le jour, il est intéressant de faire le point sur la situation.
Rennes et sa périphérie
Les prix de l’immobilier à Rennes continuent à augmenter dans le centre, aussi bien sur le neuf que sur l’ancien. La demande sur les maisons anciennes en centre-ville n’est pas près de s’arrêter et ces types de biens ont augmenté de 13,5% depuis le début de l’année. Cette tendance replace le prix de l’ancien proche de son niveau de 2007, soit avant la crise.
A l’inverse, les villes limitrophes sont en perte de vitesse car moins recherchées. Cette périphérie proche a longtemps été attractive grâce à ses pôles d’entreprises et ses zones d’activités dynamiques. On observe un recul avec par exemple -0.3% sur le marché immobilier de Thorigné-Fouillard.
Une hausse à anticiper ?
Le centre historique au Nord et le centre plus récent au Sud de la ville ont encore de beaux jours devant eux : la location dans le parc neuf ou ancien ainsi que les vieilles maisons font toujours recette. On peut même s’attendre à une flambée des prix à l’achat le long de la future ligne B du métro qui devrait être mise en service vers 2018.
Des opportunités à saisir donc, même si les loyers risquent de ne pas augmenter en conséquence avec le dispositif d’encadrement mis en place par le gouvernement Ayrault.
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